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Homme de 42 ans, limitation douloureuse passive et active des amplitudes articulaires de l’épaule droite

 

 

Fig. 1: Intervalle des rotateurs de l’épaule droite.

Discret épaississement du ligament coraco-huméral (flèche blanche) sans épaississement du ligament gléno-huméral supérieur (flèche orange). Pas d’hyperhémie au doppler.

 

Fig. 2: Echographie du récessus gléno-huméral inférieur de l’épaule droite (a) et gauche comparative (b).

Voie d’abord axillaire, épaule en abduction – rotation externe.

Net épaississement rénitent des éléments capsulo-synoviaux et du ligament gléno-huméral inférieur (flèches blanches) de l’épaule droite (a) comparativement à l’épaule gauche (flèches oranges, b).

Cet épaississement est échogène ce qui est plus en faveur d’un épaississement fibreux que d’une synovite (hypoéchogène) ou d’un épanchement intra-articulaire (anéchogène).

 

Fig. 3: Echographie du récessus gléno-huméral inférieur de l’épaule droite (a) et gauche comparative (b).

Net épaississement rénitent des éléments capsulo-synoviaux et du ligament gléno-huméral inférieur (flèches blanches) de l’épaule droite (a) comparativement à l’épaule gauche (flèches oranges, b).

 

 

       Rappel:

 La limitation douloureuse des amplitudes articulaires passives et actives de l'épaule est en faveur du diagnostic de capsulite rétractile. Diagnostic conforté par l'imagerie qui retrouve un épaississement du ligament gléno-huméral-inférieur.

-  Les épaississements fibreux de la capsule gléno-humérale sont à différencier des synovites (hypoéchogène) et des épanchements intra-articulaires (anéchogène).

 

 

(1) MICHELIN P. Echographie du récessus gléno-huméral inférieur. Actualités en échographie de l’appareil locomoteur, 2015.