Rachis | Rachis opéré

  • Pseudo-poche herniaire: IRM
    • Patient de 34 ans présentant une récidive de radiculalgie quelques semaines après une discectomie.

      Pseudo-poche herniaire:

      - visible jusqu'à 6 mois après discectomie

      - présence d'une image d'addition épidurale à contours bien limités et correspondant à du tissu de granulation (en hypersignal T2), prenant le contraste (à la différence d'une récidive herniaire).

      Coupes axiales en pondération T2:

      Les autres diagnostics à évoquer sont la récidive herniaire, la radiculite simple ou associée à une arachnoidite, une fibrose épidurale ou un méningocèle.

  • Pseudomeningocele lombaire post-operatoire: IRM
    • Patient de 44 ans présentant une lombosciatalgie gauche dans le suites d'une arthrodèse L5/S1 de type TLIF  (Transforaminal Lumbar Interbody Fusion) avec notion de brèche durale per-opératoire. IRM montrant une collection liquidienne en continuité avec le sac dural (flèches blanches). Hypersignal de type inflammatoire au niveau des plateaux vertébraux L5/S1 (flèches bleues) de part et d'autre de la cage discale et de caractère aspécifique.

      Les coupes axiales en pondérations T2 montrent le caractère "piégé" de la racine S1 gauche (flèches rouges) au niveau du récessus latéral.

      L'absence de prise de contraste après 'injection de gadolinium permet de bien différencier S1 et de s'assurer de l'absence de surinfection.

  • Etude de la statique pelvi-rachidienne
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      1er cas d’un patient de 60 ans dans le cadre du suivi d’une arthrodèse instrumentée. Exploration de la statique pelvi-rachidienne par le système EOS.

       

      La lordose théorique est estimée selon la méthode de Le Huec et al de la façon suivante: Incidence Pelvienne/2 + 28, dans notre cas à 64°.

      Il existe donc une hypolordose lombaire compensée par la rétroversion pelvienne (horizontalisation du plateau sacré). L’amplitude de la rétroversion pelvienne est liée à la valeur de l’incidence pelvienne. Les patients présentant des incidences pelviennes élevées auront des capacités de correction supérieures à des patients présentant des bassins « étroits ».L’incidence pelvienne est une caractéristique propre à chaque individu, indépendante de la position.

      Dans notre situation, la rétroversion apparaît insuffisante, il en résulte secondairement une tentative de compensation par le flessum des genoux afin de ramener le plus en arrière la plumbline de C7. La compensation ici est insuffisante, le rachis est déséquilibré avec une valeur de SVA = + 7cm. On définit le déséquilibre comme une valeur de SVA (distance en sagittal entre le milieu de C7 et le coin postéro-supérieur de S1) supérieure à 5cm.

       

       

      Cas 2. Patient de 54 ans. Lombalgies. Equilibré avec un mécanisme de compensation par la rétroversion pelvienne.

       

      Discret manque de lordose lombaire compensé par la rétroversion pelvienne. La SVA est mesurée à 32mm, le rachis est donc équilibré dans le plan sagittal. Dans le plan frontal (figure 1), la verticale passant par l’épineuse de C7 passe par le milieu du sacrum, le rachis est donc également équilibré dans le plan frontal.

       

      Bibliographie :

      Le Huec JC, Hasegawa K. Normative values for the spine shape parameters using 3D standing analysis from a database of 268 asymptomatic Caucasian and Japanese subjects. Eur Spine J Off Publ Eur Spine Soc Eur Spinal Deform Soc Eur Sect Cerv Spine Res Soc. 2016 Nov; 25(11):3630-7